Nico De Jong, MVP de la rencontre © Linda Chasserieau
Après un match où il aura montré deux visages bien différents, le BBD s’impose au courage et en équipe. Il en aura coûté – entre autre – une plaquette du coach aux vestiaires à la mi-temps, mais les périgourdins tiennent leur bilan positif à l’issu de la 17ème journée.
Le match commence fort. Les deux équipes se rendent coup pour coup. Ça joue dur sur le parquet du Palio, 20-25.
Rapidement, Châlons-Reims fait le break, grâce à un Devin Ebanks magistral (23pts, 7rds, 26 d’éval à ce stade de la partie). Boulazac paie cash un certain manquement défensif, 41-54.
On sait que c’est comme ça depuis le début de saison, alors si on doit faire casser une tablette au coach à chaque mi-temps pour réagir, je pense qu’en fin de saison ça va coûter cher au club. »
Rémi Lesca au sujet de la première mi-temps, et de l’importance de la défense dans le jeu boulazacois.
Le discours de Thomas Andrieux aux vestiaires a été salé. Les locaux montrent un tout autre visage au retour de la pause. Nicolas De Jong dunke et sonne le rappel des troupes. Le travail collectif et défensif paye. La pugnacité de Jérôme Sanchez, le dévouement de Morency, la hargne de Diarra font mouche et sortent Boulazac du marasme. C’est ensemble que nos joueurs reprennent les commandes du match, 66-67.
Dans le dernier QT, Cowels s’enflamme et démontre son potentiel. En effet, il produit une deuxième mi-temps incandescente : 12 pts à 75% à 3 pts et 100% sur les tirs extérieurs. Boulazac a retrouvé ses marques dans la peinture et muselle littéralement les scoreurs champenois en les cantonnant à 29% de réussite (le CRBB avait produit une 1ère mi-temps à 70% !), 98-86.
